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Aujourd’hui, je fais un court billet pour vous rappeler que se tient en ce moment le festival des révoltés du monde, un festival international du film documentaire à la Martinique.
Ce weekend, vous avez peut-être découvert à Madiana une partie de la sélection. J’ai pour ma part regardé Whose Streets?, Mariannes noires, Maman Colonelle, Citoyens bois d’ébène, Rumble : les Amérindiens qui ont remué le monde. Je les ai tous trouvés très intéressants pour des raisons différentes.
Whose Streets? m’a marqué pour son regard sur l’assassinat de Michael Brown et sur les habitants de Ferguson loin de ce qu’en a montré les médias à l’époque. Mariannes noires m’a rappelé mes propres interrogations et réflexions sur l’identité et la place des femmes noires en France. Maman Colonelle m’a mis une claque, comment peut-on faire preuve d’une telle abnégation?! Cette femme est incroyable. Le film a d’ailleurs obtenu le prix du jury au festival. Citoyens bois d’ébène me renvoie à mes recherches généalogiques et à mon désir de comprendre mes racines, toutes mes racines. Enfin, Rumble m’a permis de palper l’importance de la culture amérindienne dans la musique populaire américaine et aussi de me remémorer l’importance des connexions avec les afrodescendants aux États-Unis.
Outre ses interventions dans les établissements scolaires, l’association projette aussi cette semaine « hors les murs » dans les communes, ces films et d’autres ; le tout accompagné d’une partie musicale et d’une discussion. Ce soir, vous pouvez ainsi (re)découvrir Maman Colonelle à Sainte-Luce, à l’hôtel de ville à 18h. C’est gratuit.
Pour plus d’informations, consultez sur leur site web le programme en commune du festival les Révoltés du Monde et suivez la page facebook de l’association Protéa qui organise le festival.
Tan Listwa 