Le préjugé de couleur à la française #1/6 Du racisme « fonctionnel »

tanlistwa, peinture représentant un homme Noir, buste et tête presque de face, torse nu, portant une caisse sur sa gauche décollée de son épaule qu'il tient à deux mains, il a le regard droit comme posé au loin, en arrière plan un paysage lointain avec un batîment blanc sur la gauche

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J’avais un article à moitié écrit pour juin, sujet léger pour se détendre après la crise sanitaire ; mais les événements de fin mai/début juin ont suscité trop d’émotions douloureuses pour que j’aie le cœur à le finir.  Les réactions après la destruction des statues de Schœlcher en Martinique, et, plus encore, ce énième cas de violences policières racistes aux USA et l’écho qu’il rencontre à l’international, particulièrement en France, m’ont accaparés l’esprit.

Ce n’est pas d’histoire dont j’ai envie de parler, mais de psychologie sociale* parce que c’est dans cette discipline, je crois, qu’on peut trouver des clés de compréhensions de nos réactions sociales et améliorer notre vivre ensemble, démarche qui commence par se remettre en cause SOI. Je suis tellement fatiguée** de voir à quel point on est peu capable d’entendre et de reconnaître la souffrance ou la détresse de celui qui y est confronté, quand on y échappe soi-même, quand on bénéficie d’un privilège, quand on n’est pas le dominé ou la victime d’une situation ou d’un système. Je suis tellement usée de voir à quel point on est prompt à dénier ou condamner l’expression de la souffrance, de la détresse ou de la colère de l’autre, comme si elle n’était pas légitime, parce qu’elle nous est inconfortable ou insupportable à voir en face, parce qu’elle nous oblige, si on l’écoute vraiment, à reconnaître que nos sociétés n’ont toujours pas résolu des problèmes cruciaux, qu’elles sont loin d’être justes ou égalitaires pour l’ensemble des membres du corps social, et que nous participons à cet état de fait au quotidien.

Mais je suis une historienne, et c’est la seule discipline où je me sens légitime à écrire, pour élargir votre connaissance de l’histoire qui a conduit aux sociétés dont nous héritons aujourd’hui, pour vous transmettre de quoi réfléchir à la société que vous souhaitez construire pour demain. Après réflexion, aujourd’hui, comme tous les mois, je vous parle donc d’histoire ; j’ai choisi d’écrire sur celle du préjugé de couleur aux Antilles françaises aux XVIIe et XVIIIe siècles, particulièrement à la Martinique, et un peu en France aussi, car c’est un socle fondateur de nos rapports sociaux actuels que j’ai longuement étudié.

J’ai repris le pavé papier imprimé de ma thèse*** qui traite des personnes libres de couleur face au préjugé de couleur (et plus spécifiquement des processus de franchissement de la barrière de couleur ou passing en anglais) en me demandant qu’est-ce que je pouvais en extraire pour le blog ? Sur quoi est-ce que je devais et voulais me concentrer ? J’avais le souvenir d’une archive de l’administration coloniale en particulier, exprimant clairement son recours au racisme fonctionnel pour le maintien de l’ordre colonial que je souhaitais partager (j’y reviendrai !), mais j’ai pensé qu’il serait plus pertinent d’écrire plusieurs épisodes donnant une synthèse allégée de mes recherches pour que vous ayez une vision plus large de la construction du préjugé de couleur et de ce qu’il a pu signifier, pas seulement un élément anecdotique de celui-ci. C’est un format un peu différent de ce que je fais d’habitude dans la démarche, mais j’espère que vous y trouverez matière à réflexion. Aujourd’hui, je pose le cadre théorique.

Je vais tout au long de mes billets parler des Noirs (sauf précision de ma part, je parlerai de Noirs qu’ils soient métissés ou non), ils étaient la majorité numérique des personnes présentes dans les îles antillaises, Africains ou leurs descendants créoles ;  pour la plupart, ils étaient réduits au statut d’esclave au XVIIIe siècle. Je vais parler de leur pendant : les Blancs, qu’ils fussent occidentaux/européens ou créoles, ils formaient à la veille de la Révolution française moins de 20 % de la population des îles, mais étaient les oppresseurs au service de leur projet colonial. Enfin, je vais parler des Libres de couleur pour évoquer en particulier ceux qui, noirs ou métissés, affranchis ou leurs descendants, étaient juridiquement libres.

Le préjugé de couleur (en 1777) selon l’administration coloniale

Inégalité, exploitation, ségrégation, discrimination, domination, racisme sont des termes qui accompagnent invariablement les travaux sur l’histoire du système colonial des Antilles et de l’Amérique.

Le préjugé de couleur est indissociable de ces mots ; c’est un concept déterminant pour appréhender la société martiniquaise d’Ancien Régime, plus généralement les colonies ayant connu le système de la société de plantation, car il s’exprime tout autant dans la sphère sociale que dans la sphère politique et juridique — le tout étant intimement imbriqué dans une relation complexe — et il s’exporte dans le royaume de France.

Aux Antilles, la création et l’existence des personnes libres de couleur, en tant que catégorie juridique intermédiaire, entre Blancs libres et Noirs esclaves, furent le fruit de la matrice sociétale instituée dans les colonies.

Pour autant, le préjugé de couleur du XVIIIe siècle n’est pas le racisme du XIXe siècle. Les éléments « savants » ou « scientifiques » fournis par les contemporains de l’époque ne furent pas cruciaux dans l’élaboration du préjugé de couleur, surtout pas dans le cadre politique et juridique, en tout cas pas initialement. En 1777, un extrait célèbre du mémoire du roi devant servir d’instruction au gouverneur général et à l’intendant qui prenaient leur fonction à la Martinique expliquait :

« Les gens de couleur sont libres ou esclaves. Les libres sont des affranchis ou des descendants d’affranchis. À quelque distance qu’ils soient de leur origine, ils conservent toujours la tache de leur esclavage et sont déclarés incapables de toutes fonctions publiques ; les gentilshommes mêmes qui descendent, à quelque degré que ce soit, d’une femme de couleur, ne peuvent jouir de la prérogative de la noblesse. Cette loi est dure, mais sage et nécessaire dans un pays où il y a quinze esclaves pour un blanc ; on ne saurait mettre trop de distance entre les deux espèces ; on ne saurait imprimer aux nègres trop de respect pour ceux auxquels ils sont asservis. Cette distinction, rigoureusement observée même après la liberté, est le principal lien de la subordination de l’esclave, par l’opinion qui en résulte, que sa couleur est vouée à la servitude et que rien ne peut la rendre égale à son maître. L’administration doit être attentive à maintenir sévèrement cette distance et ce respect ».

L’élite avait clairement conscience qu’elle utilisait un outil politique et juridique, qui n’avait nullement besoin d’un appui scientifique, d’un « racisme savant » pour se justifier. Le bon ordre colonial et la sécurité des Blancs, numériquement inférieurs dans les îles, étaient des arguments suffisants pour avoir recours au préjugé de couleur. Le faible nombre des colons européens dépendaient de ce concept, du moins le pensaient-ils, pour garder le contrôle des colonies.

Au passage, pour décrypter le texte, sachez que le « quinze esclaves pour un blanc » asséné régulièrement dans les textes de l’époque, pour justifier le préjugé de couleur et la menace que représentent les esclaves, est faux ; en Martinique on est plutôt autour de 7 esclaves pour 1 Blanc en 1777… ce qui restait effectivement beaucoup, mais c’est moitié moins que le 15|1 annoncé.
La référence aux « gentilshommes mêmes qui descendent, à quelque degré que ce soit, d’une femme de couleur, ne peuvent jouir de la prérogative de la noblesse » fait référence à un cas martiniquais, les Dubois de Lachenaye, deux frères qui avaient épousé des « mulâtresses » au début du 18e siècle ;  leurs fils métissés, nés dans le mariage et libres, aurait donc dû pouvoir hériter de la noblesse de leur père…  C’était sans compter sur le préjugé de couleur.

tanlistwa, archives, Extrait d'une lettre du gouverneur Machault évoquant les frères Dubois de Lachenaye, 1703.
Extrait d’une lettre du gouverneur Machault sur les frères Dubois de Lachenaye, 1703.

Le préjugé, un système raciste ?

Si le préjugé était juste un outil fonctionnel, s’il ne se préoccupait pas des éléments “savants”, s’il n’était pas le “racisme biologique” du XIXe siècle, est-ce qu’on peut alors parler de race et son corollaire le racisme ? Oui.

Sur le plan génétique, l’existence de différentes races humaines est rejetée par l’anthropologie physique, et est de nos jours pensée comme un non-sens. À l’époque où je menais mes études de thèse, j’avais trouvé un très bon documentaire “une question de couleur” de Franco di Chiera (2010), qui expliquait les différentes couleurs de peau dans le monde, la raison de ces différences sous l’angle biologique, et qui rappelait qu’au XIXe siècle les scientifiques occidentaux, portés par leurs croyances, avaient cherché à prouver l’existence de différentes races (de fait, le plus souvent il s’agissait de montrer la supériorité d’une race sur les autres) en s’appuyant notamment sur le facteur de la couleur de la peau.

Néanmoins, si l’existence de différentes races humaines pour l’anthropologie physique est un non sens, dans le domaine des sciences sociales, la race est une construction sociale acceptée, un concept et un outil qui fait sens. Pour Tharailath Koshy Oommen, “la question n’est donc pas de savoir si le concept de race a un quelconque fondement scientifique. Bien qu’il repose sur des différences biologiques fallacieuses, résultant d’une confusion entre génotype et phénotype, il demeure une variable sociologique pertinente, dans la mesure où la race et la couleur de la peau sont des cautions sociales qui modèlent les attitudes et les comportements”. C’est vrai aujourd’hui, ça l’était encore davantage au XVIIIe siècle. Des femmes et des hommes étaient assignés dans un statut par suite de leur couleur et, comme le rappelle Jean-Luc Bonniol “d’une apparence physique considérée comme non modifiable et vécue obligatoirement transmissible aux descendants”.

Pour comprendre le préjugé de couleur, j’ai eu recours au modèle théorique du racisme que présente le philosophe et politologue Pierre-André Taguieff, à défaut d’être parfait, il est vraiment intéressant, car il permet de clarifier et de décortiquer le fonctionnement complexe du préjugé de couleur, même si dans la pratique tout s’entremêle, car les différentes composantes du racisme interfèrent les unes avec les autres et contribuent à se renforcer mutuellement.

Cela m’a permis de mieux distinguer les éléments constitutifs du racisme qu’il nomme ainsi :

  • l’idéologie raciale
    À l’idéologie, Pierre-André Taguieff associe la doctrine, la conception du monde, la vision de l’histoire, la théorie et la philosophie. Elle implique un système explicite de représentation ayant un rôle de légitimation, de justification, où il est admis qu’il se trouve différentes races que l’on peut hiérarchiser. Jean-Luc Bonniol donnait cette formulation que je trouve éclairante : l’idéologie est “l’expression de ce que le monde devrait être”… selon le point de vue de la personne qui l’énonce.
  • le préjugé racial
    Au préjugé, Pierre-André Taguieff associe les attitudes, les dispositions affectivo-imaginaires liées à des stéréotypes ethniques et se monnayant en “opinions” et “croyances” ; le préjugé est une façon de percevoir, de juger l’autre à travers des attitudes et opinions. Le préjugé préexiste, dans l’opinion publique, avant que l’individu ne le fasse sien ; de ce fait, un individu s’imprègne des attitudes du milieu social auquel il appartient.
  • La discrimination raciale
    à la discrimination, Pierre-André Taguieff associe les comportements collectifs observables liés à un certain mode de fonctionnement social. On peut la définir comme le refus, aux individus ou aux groupes humains, d’une égalité de traitement qu’ils sont en droit d’espérer. Elle aboutit à des mesures d’exclusion. La discrimination raciale se fonde sur un critère d’appartenance déterminant : celui d’une ethnie ou d’une race ou de l’origine présumée à celle-ci. Le groupe qui subit la discrimination est ainsi subordonné, asservi, soumis aux stéréotypes négatifs par la “race” dominante qui assigne une place dans la hiérarchie sociale par le phénotype. La discrimination peut-être le fait de la loi, d’arrêts, mais aussi des mœurs et mentalités qui sont bien plus résistantes et difficiles à modifier.

Établir une inégalité entre les “races” a pour fonction dominante de légitimer un processus d’exploitation et de le rendre idéologiquement acceptable pour tous. Pour Pierre-André Taguieff, le racisme peut alors se comprendre comme “l’articulation d’une exploitation économique, impliquant la domination politique, et d’une légitimation idéologique, condition d’acceptabilité de l’exploitation et de la domination”.

Le préjugé de couleur se conforme à cette description d’un système raciste, qu’illustre bien l’extrait précité de 1777. Nous sommes en présence d’un discours de ce que devait être le bon ordre colonial : “On ne saurait imprimer aux nègres trop de respect pour ceux auxquels ils sont asservis…” Ce discours légitimait l’usage du préjugé de couleur : “Cette loi est dure, mais sage et nécessaire dans un pays où il y a quinze esclaves pour un blanc… ». Il confortait aussi l’opinion de la distance qui devait séparer les deux “races”  : “À quelque distance qu’ils soient de leur origine, ils conservent toujours la tache de leur esclavage”.  Le préjugé de couleur ségréguait et discriminait un ensemble d’individus qui étaient “déclarés incapables de toutes fonctions publiques”, et qui ne pouvaient “jouir de la prérogative de la noblesse”. Il s’appuyait sur le critère de la couleur ou de son origine supposée, et justifiait ainsi “la subordination de l’esclave, par l’opinion qui en résulte, que sa couleur est vouée à la servitude et que rien ne peut la rendre égale à son maître…”. Le préjugé de couleur n’est pas juste une affaire de colonie ; la même année, le roi rédige une « police des Noirs » applicable dans le royaume de France.

Voici une définition du racisme proposée par Albert Memmi que je trouve aussi éclairante. “Le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de légitimer une agression”. En ce sens, nul doute, le préjugé de couleur est bien une forme de racisme. Il est un type de racisme, que l’on peut caractériser de racisme fonctionnel, qui se distingue par exemple du racisme biologique du XIXe siècle, ou d’un racisme réactionnel comme l’antisémitisme ; le préjugé de couleur n’est pas un racisme d’extermination, mais un racisme d’exploitation “centré sur la relation inégalitaire assumée et légitimée” comme le précise Pierre-André Taguieff.

Le cadre théorique étant posé, je parlerai dans le prochain billet du préjugé de couleur à travers les opinions et croyances véhiculées au sujet des Noirs.

Tous les épisodes :

En complément de cette série


*Si vous souhaitez interroger et mieux comprendre les mécanismes de la psychologie sociale, je vous conseille vivement le site du Hacking social et sa chaîne YouTube Horizon Gull. Les articles et ressources du site sont de grandes qualités et les vidéos accessibles pour le néophyte permettent de s’initier progressivement.

**Si comme moi vous êtes passées ou êtes toujours dans la fatigue, la douleur, la colère, la tristesse… vous apprécierez probablement la justesse des mots de Keyholes & Snapshots à destination des femmes noires.

*** Les 5 premiers billets consacrés à cette série sur le préjugé de couleur sont un remaniement des écrits tirés de ma thèse soutenue en juin 2015. Vous pouvez la télécharger ici Les Libres de couleur face au préjugé… si vous souhaitez lire davantage sur le sujet ou récupérer des références précises. Pour cet épisode, voir en particulier le chapitre 1 (p. 29 et suivantes).

Bibliographie

  • Jean-Luc Bonniol, La couleur comme maléfice : une illustration créole de la généalogie des “Blancs” et des “Noirs”, Paris, Albin Michel, 1992
  • Jean-Luc Bonniol, “La ‘race’, inanité biologique, mais réalité symbolique efficace…”, Mots, vol. 33, no 1, 1992
  • Albert Memmi et Tharailath Koshy Oommen, cité par Jean-Pierre Sainton, Couleur et société en contexte post-esclavagiste : la Guadeloupe à la fin du XIXe siècle, Pointe-à-Pitre, Jasor, 2009
  • Pierre-André Taguieff, La force du préjugé : essai sur le racisme et ses doubles, Paris, Gallimard, 1990. Voir le chapitre 6, sur les théories du préjugé et les sens du racisme, plus particulièrement la sous-partie “le sens savant : racisme, préjugé racial, discrimination”, pp. 224-270 ; Les éléments théoriques sur le racisme développés dans mon chapitre sont issus de cette lecture.

Archives

  • Durand-Molard, Code de la Martinique, Saint-Pierre, Martinique, J.-B. Thounens, 1807, n° 517, repris par Moreau de Saint-Méry dans sa compilation des mémoires du roi de différentes colonies A.N.O.M. F3 72 f°1, 22, 36, 99, 117, 153, 211, 237. Le document est cité abondamment par Pierre-François-Régis Dessalles, Les annales du Conseil souverain de la Martinique, Paris, L’Harmattan, 1995, pp. 339‑340
  • Archives nationales Outre-mer, sous-série C8A, correspondance à l’arrivée de la Martinique, C8A 15 f°43, lettre de Machault au sujet de la noblesse des frères Dubois, 1703.

Iconographie

4 réflexions sur “Le préjugé de couleur à la française #1/6 Du racisme « fonctionnel »

  1. Bonjour et merci.
    Pourriez vous nous éclairer sur la question en deux volets qui suit :
    « Préjugé de race / Préjugé de Genre ; Racisme / Sexisme : des constructions parallèles et comparables ? »
    Merci
    Murièle

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    1. Bonjour Murièle.
      Pour traiter votre question sérieusement, il faudrait des semaines de recherches, temps que je ne possède pas. Mais il est certain, que comme pour tous systèmes oppressifs, on peut trouver des points communs entre racisme et sexisme ; les éléments idéologie-préjugé-discrimination proposés dans le modèle de Taguieff peuvent vraisemblablement être déclinés aussi pour le sexisme/patriarcat. Il serait intéressant par contre d’introduire la question de l’intersectionnalité, si l’on étudie et compare racisme/sexisme, car la femme noire par exemple fera face à des formes de préjugés et discriminations croisés. Je pense notamment à un article de John Gariggus « Redrawing the Colour Line: Gender and the Social Construction of Race in Pre-Revolutionary Haiti » dans lequel il évoque les stéréotypes véhiculés par les colonisateurs (notamment autour de la sexualité) sur les femmes libres de couleur dans le but d’expliquer certains comportements des colons à Saint-Domingue ; l’article est intéressant, car il fait le lien entre plusieurs images, celle sur les femmes « séductrices (de la cour royale) ayant lieu en France et celle sur les personnes de couleur ayant lieu aux colonies ce qui conduit à une forme singulière de préjugé sur les femmes de couleur.

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